L’entreprise est avant tout:

Qu’est ce une entreprise?

Une entreprise  selon l’INSEE, est une « unité économique, juridiquement autonome dont la fonction principale est de produire des biens ou des services pour le marché.

Mais notre expérience a montré que cette définition est essentiellement juridique et  ne répond plus  à la réalité et aux enjeux actuels en particulier à la problématique  humaine.

Produire des biens ou des services ne suffit plus.

30 ans de management de transitions d’entreprises dites saines ou en difficulté sur les cinq continents ont forgé notre conviction qu’une  entreprise est avant tout :

  • La réunion d’un ensemble de compétences complémentaires en vue d’obtenir des objectifs  partagés par tous ses acteurs. Ce regroupement de compétences doit intégrer  tous les différents aspects de l’entreprise  à savoir :
    • En interne,  l’ensemble des services de l’entreprise, son personnel incluant ses instances représentatives.
    • En  externe, les partenaires (fournisseurs stratégiques, clients et prescripteurs, organismes financiers, institutionnels, …).
  • Une entité   juridique vivante et une dimension économique  en termes de  création de profits afin de contribuer par son rayonnement  au développement du bien être  l’ensemble d’une  communauté.
  • Un projet incluant une mission et une vision

Faute de la convergence équilibrée de ces  3 critères,  l’entreprise ne peut pas  être viable. La rendre viable et pérenne  demande qu’elle soit profitable. Elle  le sera d’autant plus sur le long terme   que   tous ces acteurs pourront bénéficier de son  développement.

Son objectif n’est pas de  régler les problème sociétaux  qui sont d’une autre nature et le fait des politiques. Bien que  dans ce cadre, elle a un impact par la mise en place de la  responsabilité sociétale des entreprises (RSE)  telle que définit par la communauté européenne (norme ISO 26000).

Le but de l’entreprise est de favoriser le progrès de la communauté en lui apportant sa contribution utile tout en permettant à tous les acteurs de trouver une raison d’être et de gagner leur vie de façon satisfaisante.

Elle ne doit pas être  faite pour servir un individu , mais pour servir un collectif dans lequel chacun des individus doit se retrouver.

Le but de l’entreprise est de favoriser le progrès de la communauté, de lui apporter sa contribution utile tout en permettant à ses acteurs  de gagner leur vie.

Pourquoi une entreprise est en difficulté?

La défaillance d’une entreprise résulte souvent de l’aboutissement d’un ou plusieurs facteurs et d’une tardive appréhension des difficultés. Généralement, le processus de détérioration a commencé plusieurs années avant que l’on s’en aperçoive ou bien avant la cessation de paiement.

Une entreprise est  en difficultépour différentes raisons. A l’exception de  quelques cas liés à des actes criminels contre l’entreprise ou de causes exogènes comme une guerre ou une pandémie inattendue, la  raison principale est la conséquence de la carence humaine dans sa gestion. Qu’elle soit due à :

Dans les entreprises en crise qui nous étaient confiées en tant que manager de transition nous avons souvent rencontré ces problématiques. Face à ces situations, notre démarche parallèle intégrant management participatif et approche  corporate religion religion dans nos missions de restructuration et de redéploiement a été porteuse de succès. Elle a permis sur les cinq continents et sous 12 à 18 mois  à  ces entreprises, le retour à la profitabilité, de retrouver la confiance de tous les acteurs internes et externes de l’entreprise et d’assurer leur pérennité.

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Difficultés des entreprises

Pourquoi une entreprise est en difficulté .

Une entreprise peut être en difficulté pour différentes raisons. Hors quelques cas liés à des actes criminels contre l’entreprise ou des causes exogènes comme une guerre ou une pandémie inattendue, la raison principale est la conséquence de la carence humaine dans sa gestion.

Dans la plupart des cas, il est démontré qu’il était nécessaire de remplacer les dirigeants non pas parce qu’ils étaient supposés être inefficaces, mais surtout parce qu’ils se sont révélés inadaptés face à la problématique de leur entreprise .

La défaillance d’une entreprise résulte souvent de l’aboutissement d’un ou plusieurs facteurs et d’une tardive appréhension des difficultés. Généralement, le processus de détérioration a commencé plusieurs années avant que l’on s’en aperçoive ou bien avant la cessation de paiement.

Mais comme nous allons l’analyser ce processus de dégradation reste de la responsabilité des dirigeants que ce soit par manque d’anticipation, manque de remise en question ou par le mode de management.

Cette défaillance des dirigeants peut se classer en trois grandes causes, à savoir :

  • L’incapacité de comprendre le marché.
  • La fragilisation de la santé financière de l’entreprise.
  • La désorganisation de l’entreprise.

L’incapacité de comprendre le marché
Elle intègre :

  • Des contradictions fortes entre la mission de l’entreprise, sa vision, ses valeurs et la stratégie adoptée.
  • Un manque de plan de développement stratégique basé sur le marché et son évolution.
  • Une méconnaissance du cœur de métier.
  • Une sous-estimation des risques due à une mauvaise conjoncture économique et sociale.
  • Une surestimation de la bonne conjoncture économique.
  • Une non-compréhension d’un ralentissement ou d’une turbulence économique.
  • Un manque d’anticipation : l’incapacité à anticiper ou à réagir à la concurrence, à la technologie ou à l’évolution du marché.
  • Des conséquences de l’arrivée de nouveaux produits se substituant aux siens ou
  • nouveaux concurrents plus compétitifs.
  • Une non prise en compte de la transformation des exigences des clients ou d’un groupe de clients.
  • Un manque d’analyse des risques entrainant la défaillance en cascade de clients.
  • Une incompréhension des évolutions sociétales et leurs conséquences normatives.
  • Des choix stratégiques inadéquats.
  • Autre.

La fragilisation de  la  santé financière de l’entreprise.

Souvent, elle se résume à:

  • Une mauvaise supervision du crédit interentreprises : factures impayées.
  • Une mauvaise gestion de la trésorerie.
  • Une méconnaissance des prix de revient.
  • Une mauvaise estimation des délais de règlement des factures.
  • Un manque d’anticipation des défaillances clients .
  • Une  sous-estimation des investissements à réaliser et souvent  mal financés.
  • Pas de plan de financement d’urgence en cas de crise financière.
  • Peu  ou mauvaise communication avec l’environnement financier.
  • Une Insuffisance de la connaissance du droit social, fiscal et international.
  • Etc.

La désorganisation  de l’entreprise

Elle découle de :

  • Pas de vision stratégique.
  • Pas de modèle cible prédéfini.
  • L’absence de reconnaissance du  travail des salariés.
  • Une désorganisation ou mésentente entre les associés ou dans l’équipe dirigeante.
  • Une gestion trop centralisée marqué par une insuffisances d’écoute et de délégation.
  • Ou à l’inverse une trop grande délégation sans  supervision et  contrôle interne .
  • Une absence de visibilité sur l’avenir de la société.
  • Mauvaise adaptation du modèle économique.
  • Pas d’adéquation entre la stratégie et les processus de l’entreprise
  • L’incapacité de communiquer  sur le cœur de métier, sur les valeurs de l’entreprise,
  • L’incapacité de communiquer  directement avec le personnel.
  • L’incapacité de  donner et de garder un cap clair et de décider.
  • L’incapacité de s’entourer d’hommes efficaces mis à la  bonne place.
  • L’inaction par rapport aux problématiques qui s’accumulent.
  • Pas de QUI fait Quoi, Comment (processus et procédures actualisés, missions et fonctions bien définies, etc.).
  • Etc.

On constate que ces dirigeants ne voulant pas admettre qu’ils avaient échoués , ni se remettre  en question conduise l’entreprise  à l’échec , alors que bien souvent les responsables  de deuxième  ligne avaient observé  la dégradation, mais n’osaient pas s’opposer à leur hiérarchie. Une des citations célèbres d’Albert Einstein est:

Les problèmes importants auxquels nous sommes confrontés ne peuvent pas être résolus par le même niveau de pensée qui les a créés.

Penser différemment dès le départ conduit souvent aux résultats les plus originaux.

A contrario, ces mêmes responsables de deuxième ligne , étaient  par contre prêts à :

  • Participer et appliquer la nouvelle définition de la stratégie éditée par le nouveau management.
  • S’identifier  à la mission de l’entreprise et à ses valeurs élaborées en commun.
  • Partager sa vision  et à entrer dans la dynamique du plan stratégique de développement.