Conserves de France

CONSERVES DE FRANCE

Cette mission a été réalisée en 2010 suite à la dégradation de la situation économique constatée de l’entreprise.  La question de la restructuration des activités tomates/légumes/fruits auxquels appartient Conserves France est argumentée au regard de la baisse d’activité en France mais aussi par la recherche de nouvelle rationalisation pour accélérer le désendettement du Groupe (320M€).

Comme tout projet de restructuration sérieux, il a débuté par l’analyse de l’évolution de  la situation économique de Conserves de France et de l’interaction avec sa  maison mère Conserve Italia, une étude exhaustive des segments de marché de l’entreprise et de  ses champs d’activité business en termes d’attractivité, de positionnement concurrentiel et d’évolutio.n, à savoir :

  • Le segment des conserves de fruits.
  • Le segment des conserves de légumes.
  • Le segment des produits dérivés de la tomate

De cette analyse, il a été élaboré  un plan de repositionnement marché/marques et de développement produits  prenant en compte l’ensemble des aspects industriels et sociétaux et un projet de réduction des coûts et d’adaptation de l’organisation industrielle,  du conditionnement et de la  logistique qui en découle. Ce projet dont vous trouverez les détails en cliquant ici, prenait en compte :

  • L’arrêt de   l’activité logistique et du conditionnement sur le site de Nîmes.
  • Le regroupement du conditionnement sur le site industriel de Tarascon.
  • La réorganisation de l’activité logistique et regroupement du stockage des produits finis sur une nouvelle plateforme à Tarascon.
  • La généralisation du      décloisonnement     des     activités     conditionnement     et     production.
  • L’activation simultanée ou en alternance des lignes de production.
  • La mutualisation des postes de cuisson et la mise en flux des unités de production.
  • La polyvalence de tache au sein d’une même ligne de production.
  • .La mise en place des équipes autonomes de production.
  • La réorganisation des services supports et indirects.
  • L’évaluation  du montant des investissements sur le site actuel de TARASCON et sur la nouvelle plateforme logistique du Roubian.
  • Etc.

Ce plan finalisée avec le personnel et ses représentants a été  échelonné comme suit :

Il a permis de relancer les ventes du groupe, notamment celles de la marque SAINT MAMET, de récupérer des clients comme LECLERC et INTERMARCHE, de retrouver de la croissance et de la profitabilité et d’upgrader l’outil industriel et  les qualifications des personnels et de minimiser les licenciements .